La logique implicite de cette proposition dépasse largement les deux animateurs en question (Nejib Khattab et Salah Jgham) et pose tout le problème de la qualité de toute production intellectuelle ou matérielle, Et c’est à ce titre que cet article m’amène à réagir.
2) le changement
des hommes n’est pas toujours garant des changements des pratiques
professionnelles. Les mêmes hommes, mieux évalués, mieux contrôlés, mieux
gratifiés moralement et matériellement, mieux recyclés et mis dans de meilleures
conditions de travail peuvent offrir un produit meilleur. Procurons ce type d’environnement
à chaque producteur et soyons exigeants.
3) Tout
changement peut être doublement faussé : il y a d’un côté ceux qui défendent
âprement des positions acquises, et d’un autre ceux qui sont ivres des places
que peuvent libérer les tètes qui tomberont.
Eviter ces deux écueils,
c’est garantir le sucés à toute opération de changement.
Mehdi JENDOUBI
(IPSI)
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N.D.L.D.R :
Nous remercions
notre correspondant pour ses appréciations et pour l’intérêt qu’il porte à
notre rubrique. Mais nous ne pouvons pas le suivre dans ses extrapolations et
la déformation de notre écrit qui se contentait de constater que le changement à
la télé doit porter sur le fond et la forme et qu’il fallait aussi (et non pas carrément)
« de nouveaux présentateurs, de nouveaux visages, de nouvelles méthodes ».
Le reste n’a aucun lien avec notre propos et ne relève que de spéculations qui
n’engagent que notre correspondant.
Changer les animateurs, comment?, Mehdi Jendoubi, La Presse supplément Tv Magazine, Dimanche 27 Novembre 1988,N: 59, p:44.
(Commentaire publié dans le courrier des lecteurs du supplément Tv Magazine, en réaction à un article de Miduni, chronique Ricochets, sous le tire: les changements visuels, publié deux semaines plus tot, le 13 Novembre 1988, N: 57, p :1).