Commentaire de Mehdi Jendoubi
Kapitalis 26 Mai 2018
Il faut produire de la richesse pour partager, cela est évident. Mais qu’en est-il de la richesse existante accumulée depuis longtemps, parfois injustement acquise ? le régime autoritaire permettait de maintenir par la force, une frange de la population, en dehors de la répartition équitable. En régime démocratique, vous avez à faire à des gens plus combatifs à qui on ne peut plus dire « attendez dans votre pauvreté des jours meilleurs ».
Une double démarche est nécessaire : En priorité bien
sûr, le développement économique qui permettra la création
d’une nouvelle richesse, mais aussi un front social basé sur une « conscience
volontariste » qui amènera, par l’acceptation du sacrifice des plus aisés
de certains de leurs acquis cumulés depuis des décennies, pour le transférer
vers les catégories les moins aisées.
On ne peut plus jouir de la stabilité dans une Tunisie
injuste. Comment convaincre les citoyens que les sacrifices nécessaires seront
équitables ? ceux qui prônent les réformes « nécessaires et
douloureuses », ne peuvent pas éluder cette question. Ce ne sont pas
uniquement de « bons sentiments », mais une donne hautement
politique. jendoubimehdi@yahoo.fr
Observation:
Commentaire
interactif de Mehdi Jendoubi au papier suivant, relatif à une déclaration médiatique
de M. Tarak Cherif, président du syndicat de patrons la confédération des
entreprises citoyennes : Connect, paru le 26 Mai 2018 dans le site
Kapitalis. Le titre est spécifique au blog et ne figure pas dans le commentaire
initial.
Source :