« Cher ami…
Tu sais que je n’ai jamais rêve de révolution et je n ai pas du tout contribué à son éclosion…j’ai été toujours proche du pouvoir au niveau des grands choix, mais très en retrait des fréquentations quotidiennes des cercles du pouvoir et des responsabilités. J’ai toujours été un réformiste lucide des limites et des erreurs, mais jamais désespéré de voir ceux qui sont à la barre, redresser la trajectoire...Mais comme tu le professes dans ton livre certaines «cassures» sont inévitables et peut être nécessaires…
Comment être digne d’une révolution à laquelle on n’a pas pris part? »
Extrait
d’une lettre de Mehdi Jendoubi à son ami Philippe Engelhard, universitaire
français, auteur de La violence de l'histoire : les sociétés contemporaines à
l'épreuve du sens, Arléa, Paris, 2001
Avant la révolution je pensais à tort que le système pouvait se corriger de l’intérieur 2011